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Se rappeler le passé [Libre]

Aragorn.
Aragorn.
Fondatrice Wish.
Elessar | Roi du Gondor et de l'Arnor | Porteur d'Andúril |
Messages : 63
Date d'inscription : 21/07/2011
Age : 26

He ▬
Royaume: Gondor
Rang: Roi
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MessageSujet: Se rappeler le passé [Libre] Se rappeler le passé [Libre] Icon_minitimeJeu 24 Jan - 14:01

Le soleil se levait à peine au Gondor. La cité blanche était encore dans l'ombre. Le vent s'était calmé et une douce brise soufflait, froide. Minas Tirith était encore endormie, mais ne tarderait pas à se réveiller. Aragorn se tenait sur le balcon de sa chambre. Il portait une simple tunique de nuit et il dut avouer que cette brise glaciale le faisait trembler. Son souffle provoquait de la vapeur quand il expirait. Il regardait les montagnes qui séparaient son pays des terres du Mordor. Il n'y avait plus de nuages là-bas depuis longtemps. Il ne fixait que cette lueur très lumineuse juste derrière qui montait petit à petit. Quelques rayons se montraient doucement. La tour blanche fut illuminée par une lumière éclatante. L'ombre se soumettait au fur et à mesure que le soleil se levait. Sa lumière éclaircissait d'abord le haut de la cité, et descendait lentement. Elle arriva bientôt à la hauteur d'Aragorn qui dut plisser les yeux pour ne pas se faire éblouir. Alors toute la ville fut éclairée et les Champs de Pelenor furent eux aussi couvert d'une belle lumière de jour. Mais ce matin là, c'était différent. Cela faisait plusieurs jours que le ciel était couvert de nuages gris. Pas des nuages foncés qui annoncent la pluie, mais des nuages clairs qui couvrent la totalité du ciel. Et cette nuit là, ils déversèrent une magnifique chute de neige. Tout ce que voyait le roi de là où il se trouvait était couvert d'un manteau blanc. L'hiver était bel et bien là. En quelques minutes les gens sortirent de chez eux pour admirer ce beau soleil et cette neige blanche. Le froid durerait un certain temps il fallait faire avec. Alors ils partirent acheter des provisions aux commerçants de la ville, ainsi que des vêtements chauds afin de tenir tout l'hiver. Minas Tirith brouillait maintenant de monde.

Aragorn, transit de froid, retourna dans sa chambre et regarda Arwen allongée sur le lit, toujours endormie. Il réfléchit un instant de ce qu'il voulait faire de sa journée. Cela faisait maintenant vingt neuf ans qu'il régnait sur le Gondor et Arnor. Et ses vingt neuf dernières années il avait ramené le pays à son Âge d'Or. Il avait une femme, un héritier, une fille, une famille. Il ne pouvait pas vivre plus heureux. Pourtant le souvenir persistant s'accrochait et ne le lâchait pas. Il ne passa pas un jour sans se rappeler cette Communauté. Cette Communauté dont il avait la responsabilité. Aujourd'hui elle était dissoute et certains de ses membres n'étaient même plus de ce monde. Boromir avait périt aux flèches des sbires de Saroumane pendant la guerre de l'Anneau, Frodon et Gandalf étaient partis rejoindre les Terres Immortelles. Il ne restait que Pippin, Mery, Legolas, Gimli et lui. Et pourtant il ne cessait de croire qu'un lien les gardait unis.
Il prit alors sa décision. Il voulait ressentir de nouveau ce qu'il avaient ressentis ensemble. Il sortit ses vieux vêtements de Rôdeur, les regarda un instant puis les enfila. Il mit sa cape elfique qu'il avait reçu en Lorien sur son dos et prit son arc. Il sortit le fourreau qui contenait Andúril d'un coffre et sortit de la pièce. Il traversa la citadelle, la grande place gardée par l'Arbre Blanc, et entra dans l'écurie. Le roi salua les gardes et les hommes de mains qui s'occupaient des bêtes, puis entra dans la partie de son jeune étalon noir qui avait remplacé Harod à sa mort : Thorn. Il le sella lui-même, puis le sortit.

Dehors le soleil était encore plus haut qu'avant, et faisait monter un peu la température. Il ne faisait pas froid si l'on bougeait. Aragorn monta en selle et descendit tranquillement la cité pour pouvoir atteindre la grande porte. Il ne savait pas où il irait en route, mais peut-être une rencontre hasardeuse pimenterait un peu sa journée. Il était sur qu'il ne quitterait pas Minas Tirith aujourd'hui, peut-être un autre jour. Sur son passage les gens ne se soucièrent guère de lui. Ils étaient bien trop occupés et un homme habillé comme un Rôdeur n'était qu'un simple Rôdeur. Il n'en n'aurait pas été pareil s'il s'était habillé en roi, avec son armure. C'est pourquoi, pour ne pas se faire remarquer, il avait attaché Andúril sur la selle de son cheval, enveloppée dans un tissu épais.
Lorsqu'il arriva finalement face à cette grande porte, ouverte, il s'arrêta un moment profitant de la vue. Devant lui, s'étendait les Champs de Pelenor, sur lesquels il avait combattu. Tout au bout on distinguait les hauts monts du Mordor, et juste devant, la cité de nouveau rayonnante d'Osgiliath. Il fut saisit de souvenirs. Les éléphants de guerre géants, les Nazguls, les Orcs, l'armée fantôme qu'il avait recruté. Le roi fut tiré de ses pensées quand quelqu'un mit une main sur sa jambe afin de lui faire prêter attention.
Amélia
Amélia
Fille d'Aragorn et Arwen | Princesse du Gondor et de l'Arnor
Messages : 10
Date d'inscription : 16/12/2012
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He ▬
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MessageSujet: Re: Se rappeler le passé [Libre] Se rappeler le passé [Libre] Icon_minitimeDim 17 Fév - 15:25

Le soleil se levait tranquillement lorsqu'Amélia ouvrit ses beaux yeux. La jeune femme adorait les matins lorsqu'elle était petite. Son père venait la réveiller en douceur avec de gros bisous qui piquaient car il avait l'habitude de garder sa barbe. Ce qui lui donnait un certain charme.

Amélia s’étira en douceur dans son grand lit, dégagea les couvertures puis enfila un peignoir chaud avant de courir à la fenêtre. Là, ses yeux se mirent à pétiller : toute la cité que gouvernait son père était recouverte d’un épais manteau blanc qu’on appelle la neige. Lorsqu’on rencontre de la neige pour la première, elle nous donne l’impression d’un gros morceau de coton tombé du ciel, tout doux. Mais une fois qu’on y met la main, c’est une toute autre affaire : le froid nous agresse et on retire aussitôt sa petite menotte avant qu’elle ne tombe. La princesse ouvrit en grand la fenêtre qui donnait sur son balcon privé et y respira un grand coup. L’air frais lui saisit la gorge, elle toussa un peu puis rentra à l’intérieur.

Pendant plus d’une heure et demie, elle prit soin d’elle. Elle déjeuna en famille avec sa mère et son frère puisque son père était déjà partit. Ce matin-là, elle avait un appétit d’oiseau. Après avoir avalé sa « collation », elle prit congé de ses proches et monta dans sa chambre. Elle avait été aérée pendant son absence par les bonnes. Le lit avait été fait et l’air était chargé de douces et délicieuses odeurs. Il était chargé de souvenir. En entrant dans la pièce, Amélia fila vers sa commode et pris ses affaires : un pantalon en cuire brun, son haut en coton blanc et son corset brun. Et doucement elle se dirigea vers sa salle d’eau privée. L’eau chaude avait rempli la baignoire et s’y couler était un pur délice. Elle y resta peu de temps car elle était pressée. Elle sortit en vitesse de son bain, entoura son corps d’une serviette de bain chaude et se sécha. Elle enfila ensuite son pantalon en cuir brun, passa son haut blanc avant de serrer son corset. Ayant peur d’avoir froid, elle prit sa cape brune aussi et sortit dehors.

Une fois dehors, elle alla droit vers les écuries et demanda aux palefreniers de seller sa jument. Une fois fait, elle sortit hors du palais et fila comme le vent à travers le village. Elle avait mis son capuchon sur sa tête pour éviter d’être reconnue mais vu son style, personne ne pouvait la reconnaître. Perle, sa jument blanche, savait où elle devait aller. Elle et sa maîtresse avaient tissé un lien très particulier depuis leur enfance. Elle avait galopé depuis un moment lorsqu’elle aperçut l’homme qu’elle cherchait. Elle fit ralentir Perle et arriva doucement auprès de son père. Elle posa sa jeune main sur la jambe droite de son père, qui visiblement fut surpris de sa venue. Elle le regarda et lui fit son plus beau sourire, comme dans son enfance.

Se rappeler le passé [Libre]

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