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Dépit qui ne peut être avoué.

Nóndmar Dúm
Nóndmar DúmSeigneur d'Angmar | Serviteur des Huit
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MessageSujet: Dépit qui ne peut être avoué. Dépit qui ne peut être avoué.  Icon_minitimeJeu 7 Mar - 21:27

Dépit qui ne peut être avoué
Aélendil

Nous étions le premier du mois. Il était temps pour un homme de retirer son masque tant craint de Seigneur. Il était temps pour un homme de redevenir un elfe. Il était temps, tout simplement. Le temps s'écoule, mais jamais n'efface les brûlures qui ont été causées, les laissant entrouvertes jusqu'à ce que quelque chose vienne apaiser des douleurs du passé. Ces douleurs, beaucoup en ont. Ils apprennent à vivre avec, suite à la perte d'un être cher, d'un mal qui vient ronger leur vie, suite à une blessure physique. Tout personne vivant en ce monde connaîtra un jour cette brûlure intense qui parcoure votre être, qui vous fait ressentir le moindre de vos muscles, fait resurgir la plus petite pensée noire enfouie en vous. Cette brûlure explore votre âme, sans pour autant s'arrêter à de simples barrières morales. Cette brûlure peut changer n'importe qui.
Pourtant, en ce jour, il est clair que l'elfe qui retirera son masque aura déjà connu tout cela, et qu'il a déjà changé. Il est devenu un homme sans peur, sans crainte, sans amour. Il n'est devenu que haine et soif de pouvoir. Et aujourd'hui... Tout allait se transformer. Il allait redevenir un elfe parmi tant d'autres, différent de par l'ombre qui règne autour de lui. Cette aura si sombre qu'elle fait fuir n'importe quel animal à son passage, qui fait fuir femmes et enfants, et dont l'hospitalité n'est que plus agréable. La peur rend les gens bien plus généreux, malgré leur méfiance. Montrez-leur de quoi vous êtes capable, et ils seront aussi gentils que des lapins à qui on tend une carotte. Oui... Des gens qui n'ont plus aucun courage, et qui se laissent emporter dans un flot de peur ne sont pas des hommes. Ce sont des moins que rien.

C'est dans cet esprit qu'il vivait. C'est dans esprit qu'il avait subi son changement. Suite à cette brûlure ayant ravagé toute partie non nécessaire à son fonctionnement, il avait changé du tout au tout, et était devenu cet être que tout le monde craignait, sans même l'avoir déjà vu. Car tout ceux qui osaient l'approcher, ne revenait jamais indemne. Nóndmar Dúm. Cet être si machiavélique, que personne ne murmure son nom sans sentir la terreur parcourir son corps. Cet être si sombre, que nul n'ignore son existence. Serviteur des Huit Nazgûls, on le dit invincible, et pourtant, il est loin d'être le Roi-Sorcier Angmar, déchu il y a maintenant 29 ans. Il avait vu de ses propres yeux la chute de Sauron, son maître, celui qui lui avait tout appris, ainsi que celle du Roi-Sorcier, son second maître. Aujourd'hui, c'est Khamûl qui le dirigeait, bien qu'il garde encore ses propres décisions. Nóndmar Dúm, cet elfe si noir qu'on le dit être haï de la forêt elle-même. Que son approche fanerait toute fleur. De nombreux dires circulent sur lui, mais personne ne sait qu'il est elfe...

Il se préparait aujourd'hui à retirer tout cela. A revêtir de simples habits, et à se cacher sous une simple cape noire, qui le couvrirai des pieds à la tête. Il chevaucherai un cheval du Rohan, pour ne pas attirer l'attention, et son épée restera près d'elle... Dans une fourreau spécialement conçu pour ne pas être reconnu de tous, tandis que son bâton était lui aussi, rendu moins... maléfique. Car dès aujourd'hui, il voyagera pendant six jours sur la Terre du Milieu, sous l'apparence d'un elfe. Il ne laissera personne découvrir son visage, ni même son identité. Il serait Adwaedric de Lórien. Même si personne ne devait se souvenir de lui, hormis les rares elfes encore vivants. Sur le point de départ, il jeta un dernier regard à sa forteresse, et se mit en route. Sa première étape serait Alroth, afin de s'assurer que les troupes d'Elessar n'était pas capable d'envahir son royaume. Mais ne s'y attardant pas, il continua sa route, dormant et mangeant peu, pour enfin arriver au Rohan. Il voyait déjà son objectif, et il se reposa brièvement dans la première bourgade qu'il trouva. Personne n'osait s'approcher de lui, son aura restant assez étrange, et sombre. Ne montrant jamais son visage à quiconque, il continua sa route encore et encore.

Il arriva ensuite à l'ancienne citadelle blanche. Celle de Saroumane le Multicolore, qui avait fini par s'allier à eux... Mais qui avait aussi voulu surpasser Sauron. Cet homme, il était bien content qu'il soit mort durant cette guerre, d'il y a vingt-neuf ans, car jamais il ne l'avait aimé. Jamais. Descendant de son cheval, il prit prit appui sur son bâton, vérifiant que son épée soit toujours sous sa cape. Parcourant les ruines de ce qui fut l'ancienne forge, où de nombreux Orques et Wargs furent créés, l'elfe noir respirait l'atmosphère qui y régnait. Sombre, inquiétante, et il s'en immergeait totalement. Il finit bientôt par arriver au pied des ruines de la Tour Blanche elle-même. Saroumane avait été le chef d'un ordre de Magicien Blanc, et avait sombré pour le pouvoir. Lui, avait sombré parce que son coeur était déjà habité par une haine sans nom. Fermant les yeux, il écouta le silence autour de ces lieux, et s'assit afin de méditer longuement sur ces souvenirs dont il ne s'en souvenait que trop bien.

S'il avait su que quelqu'un viendrait le déranger à cet endroit, il aurait évité cet endroit à tout prix...


Dernière édition par Nóndmar Dúm le Ven 8 Mar - 15:39, édité 1 fois
Aélendil
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MessageSujet: Re: Dépit qui ne peut être avoué. Dépit qui ne peut être avoué.  Icon_minitimeJeu 7 Mar - 23:22

Le soleil était à son zénith. Il était midi et l'heure du repas avait sonné. Les Orcs semblaient affamés et se précipitaient pour avoir leur ration quotidienne. Ils couraient, se bousculer, grognaient et se cognaient sur le crâne. Leur apparence repoussant n'attirait personne... dire qu'ils étaient des elfes autrefois, des elfes torturés qui devinrent... ces horreurs, erreurs que la nature a laissé se faire pour donner une armée au forces du Mal. Balivernes ! Les hommes corrompus ainsi que les Mercenaires du Sud suffisaient à faire le bonheur du Mal, pas besoin de ses immondes choses qui ne savaient rien faire de bien, à part tuer et encore. Devant ses horreurs, une elfe, une vraie, avait envie de vomir. Que Sauron ait fait appel à des hommes soit, mais des Orcs... Ils étaient sots et complètement abruttis par les coups et le fouet. Aélendil les observa un instant. Trop longtemps en fait. Cette elfe de plus de mille ans avait cependant les traits d'une jeune femme, une jeune femme avide de sang et de torture. La contemplation de ces monstres la peinait toujours, lui rappelant son existence tranquille parmi les elfes de la Lorien. Comment avait-on pu transformer ces êtres si beaux en créatures dénuées de beauté. Aélendil préférait qu'ils deviennent mauvais plutôt qu'on les changent en abomination. Avec un cri de rage, elle pointa son bâton noir sur un des Orcs, attendant le bon moment. C'est alors qu'une boule de feu s'échappa, venant pulvériser cette chose. Tremblante de haine, elle se retourna vivement en poussant un juron. Il y a longtemps, alors que l'esprit de Sauron vivait encore, elle avait déjà tué plusieurs Orques. Il l'avait réprimandée, lui expliquant qu'ils faisaient une bonne armée, stupide mais obéissante et avide de chair humaine. Aélendil s'en était tenue au plan de celui qu'elle considérait presque comme un second père. Il lui avait donné une seconde vie, plus mouvementée que la première, et ça lui convenait parfaitement. La jeune femme s'éloigna en direction d'un bâtiment au loin. Le camp où se trouvaient les Orcs étant assez loin de Carn Dûm. Là, elle poussa les portes et s'engouffra dans un lieu tout en longueur, grand et où le bruit des sabots et des hénissements était roi. Elle n'hésita pas une seconde et se dirigea rapidement vers un étalon noir aux yeux argentés. Un homme était assis dans le coin, mangeant un pain moisi.

    - Faîtes sceller mon cheval, et apportez son armure !


Sans un mot de plus, elle sortit pour s'élancer vers le château de Nóndmar Dúm. Elle y avait des appartements. Petites certes, mais elle en avait, c'était déjà ça. Au moins elle n'était pas obligée de dormir au milieu des Orques, et ça c'était un point en plus. Le seigneur d'Angmar était bien mieux logé qu'elle, et même si elle n'avait jamais eu vraiment de discution avec lui, elle savait qu'il était suffisemment puissant pour mettre le Gondor à terre. Il pouvait être un bon allié.
Quoi qu'il en soit, une fois qu'elle fut dans sa chambre, elle s'agenouilla devant un coffre dans lequel elle trouva son arc ainsi que son épée et des dagues. Aélendil attacha le fourreau à sa ceinture, plaça ses dagues entre des lanières sur son pantalon et sous les manches de sa tunique. Soudain, elle jeta un regard à une cape sur un mur. Elle était violette. Mais pas d'un pourpre foncé comme elle les aimait maintenant, un violet clair, soyeux comme chez les elfes. D'ailleurs, elle venait de la Lorien... c'était sa soeur qui la lui avait offerte, pour son anniversaire.
Ce temps avait beau être révolu, elle en gardait des souvenirs. Ses yeux à demi fermés dans une expression indifférente se firent étrangement tristes. D'un geste rapide, elle enfil la cape, la plaçant derrière ses épaules et l'attachant devant avec une broche en argent. Elle mit sa capuche, attrapa son carquois et se dépêcha de revenir à l'écurie où deux hommes peinaient à maintenir en place l'étalon noir qui s'agitait dans tous les sens.

    - Lâchez le ! Je pars pour l'Isengard ! Je veux vérifier qu'Elessar n'a pas investit les lieux.


En vérité, elle tenait juste à voir si des alliés de Saroumane ne traînaient pas dans le coin. S'il y en avait, elle les tuerait. En observant son cheval, elle sourit. Il était sa seule compagnie, son seul ami. Elle l'avait eu lors d'un voyage au Rohan il y a fort longtemps et depuis ils ne se quittaient plus. L'elfe le monta en vitesse et, sans prêter attention aux deux soldats, fonça vers la sortie.
Avec Azod, elle avait toujours filé comme le vent. Elle avait le temps. Personne ne l'attendait ici. Pas de mari, pas d'enfants. Rien. 3 jours à cheval n'étaient pas un obstacle pour elle.
Chevauchant avec rapidité et efficacité, elle gagna en deux jours avec une pause les bois de la Lorien. Enfin, elle passa à proximité, le visage caché dans l'ombre de sa capuche. Elle ne s'arrêta pas à cet endroit. Aélendil continua son trajet. Le troisième jour, l'Isengard était devant elle. La forêt commençait à repousser, les terres mortes il y a 29 redevenaient verdoyante, devenant de nouveau le pays des arbres qui avaient participé à la guerre.
Aélendil observa attentivement la zone autour de la tour. Ses yeux d'elfe furent attirés par un type encapuchonné. Il était assis... son style étrange dérangeait la jeune femme.
Il s'agissait peut-être d'un allié de Saroumane venu là pour contempler son ancienne demeure. Etait-ce un magicien ? Il parait qu'un magicien vit ici. Et si c'était lui.
Silencieusement, elle se rapprocha et dégaina son arc. Elle prit une flèche, banda et tira. Le projectile à plumes bleues, signe caractérisant bien Aélendil, vint se planter juste sous le nez de l'homme.
L'elfe la suivit, arrivant peu de emps après, la capuche sur son visage.

    - Alors ? On vient voir l'ancien bâtiment qui te servait de refuge à toi et ton ami Saroumane ?
Nóndmar Dúm
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MessageSujet: Re: Dépit qui ne peut être avoué. Dépit qui ne peut être avoué.  Icon_minitimeVen 8 Mar - 21:04

Le silence... Dire que nous cherchons le silence est faux. Nous ne pouvons pas trouver le silence. Il y aura toujours le bruit du vent, des feuilles, des branches...Vos respirations, celle de vos voisins, le moindre bruit aux alentours, vous l'entendrez, et il viendra rompre ce silence tant recherché. Les gens cherchent le silence, mais le craignent. C'est paradoxal. Car ce silence, les gens le désirent. Mais lorsqu'ils le trouvent enfin, cela leur apporte un sentiment de danger, d'insécurité. Alors, pourquoi Nóndmar Dúm cherchait-il le silence, celui qu'on ne peut trouver, même dans des ruines, ou le vent est audible. Pourquoi chercher cette sensation que tous craignent. Lui-même ne savait pas. Il cherchait l'apaisement, et une idée reçue dit qu'on est apaisé lorsque le monde qui nous entoure est silencieux. Ainsi, Nóndmar Dúm était assis sur le sol, les yeux fermés, les sens en alerte, et aussi silencieux qu'un mort. Mais cela aussi, c'est une idée reçue. Comment décider de ce qui est silence et de ce qui est bruyant? Il n'y aucun moyen pour quiconque de déterminer la conception de silence.

Au lieu de nous attarder sur ce qui est ou ce qui n'est pas, revenons-en à notre principal antagoniste. Nóndmar Dúm. Assis, il cherchait donc ce silence introuvable, et les yeux fermés, puisait au plus profond de lui-même. Il puisait au plus profond de la Terre, dans ce qui restait des ruines d'Isengard... Et les faits surgirent dans son esprit. Il se voyait à Isengard, il y a 29 ans, lorsque Saroumane menait d'une mains de fer les Wargs, les Orques, les Uruk-Hai, ainsi que les semi-Orques. Une armée, le feu des forges. Tout se ravivait dans son esprit. L'oeil de Sauron, lié à cette tour. Une brûlure plus intense encore parcourut l'être de Nóndmar, mais il sortit de sa transe lorsqu'une flèche frôla l'elfe noir. C'est comme si il était aspiré dans un trou noir, et il rouvrit les yeux, ayant un hoquet. Il était de nouveau dans ce monde. Pendant la vingt-neuvième année de ce quatrième âme, devant les ruines de ce qui fut une puissance. Et une flèche qu'il ne reconnut que trop bien. Celle d'Aélendil. La Magicienne, celle qui dirigeait l'Ordre des sorciers d'Angmar, était donc derrière lui. Fort heureusement, elle ne le connaissait pas. Elle ne savait qu'il était Nóndmar Dúm. Pour le moment, il n'était qu'un elfe noir, sachant se servir d'un bâton.


- Alors ? On vient voir l'ancien bâtiment qui te servait de refuge à toi et ton ami Saroumane ?

Nóndmar Dúm ne se retourna même pas. Il savait qu'elle était derrière lui. Tout près. La flèche plantée dans le sol disparut pour retourner dans le carquois d'Aélendil. Jamais épuiser ses flèches. Bien sur, c'était l'elfe noir qui avait rangé cette flèche, mais ce n'était pas un signe hostile, au contraire. Se relevant doucement, comme s'il n'y avait personne derrière lui, il le regarda alors. Toujours aussi sublime. Bien sur, l'elfe ne voyait que son sourire narquois, tandis qu'Adwaedric pouvait l'admirer dans toute sa splendeur. Cette femme avait un charme fou, il n'aurait su dire le contraire. Tout comme lui, il y a quelques années.. Ces quelques années qui avaient durées 1500 tout au plus. Désormais, il était devenu, beau, certes. Mais bougrement maléfique, car ses années passées avec Sauron l'avait littéralement transformé. Mais pour le moment, il n'était plus l'élève de Sauron. Il était un simple pélerin, en quelques sortes. Il n'aimait pas parler, et pourtant, c'est d'une voix moins caverneuse que celle de Nóndmar Dúm qu'il répondit à ses accusations. Accusations non fondées.

Saroumane n'était pas mon ami. Et cet endroit était encore moins me refuge. Je ne suis là que pour un simple pélerinage. La magie présente ici est puissante, et si l'on sait puiser au plus profond de soi-même... Le passé resurgit. Un passé différent pour tous. Mais un passé qui vous brûle les entrailles...

Il se décala, s'avançant parmi les ruines, et retira son capuchon. Ses yeux verts, tels des feuilles mortes, donc les éclats noirs ressemblent à des nervures, se dirigèrent vers la Magicienne, tandis que ses cheveux blonds volèrent légèrement sous la fine brise qui parcourait l'endroit. Ses lèvres, étirées en un sourire peu sympathique, montraient qu'il ne fallait pas fier à lui.

Il serait impoli de vous demander ce que vous voyez ici. Mais il en est tout autant de saluer quelqu'un en décochant une flèche dans sa direction...

Son bâton, ne brillait plus de cette lueur verdâtre, et n'était plus décoré par des cheveux. Il s'était fait un autre bâton, semblable à celui du seigneur, mais dont l'éclat était moins sombre. Afin d'aleter peu de personnes. Ce bâton était dans sa main, mais il n'allait pas s'en servir contre la jeune elfe. Pas si elle ne démarrait pas ce combat. Car Nóndmar Dúm n'avait aucunement l'intention d'attaquer Aélendril. Si elle avait été pendant de longues années sous l'influence de Sauron, il en était bien plus pour lui. Depuis qu'il fut recueuilli par ce dernier, il avait appris la magie. Mais sans nul doute que l'elfe avait de grands pouvoirs, peut-être autant que ceux de l'elfe noir. S'avançant un peu parmi les ruines, il arriva sur un endroit ou peu de morceau de la tour choyaient.

Il est dit... qu'ici. Sur ce sol... Un Orbe de Palantir était disposé. Saroumane ne savait apparemment pas que les objets utilisés par Sauron lui-même ne devrait pas être des jouets. On ne laisse pas tomber un Palantir par mégarde. N'importe qui pourrait tomber dessus. Mais c'est justement ce qui en fait son intérêt... Qu'en dites-vous?

Il se tourna vers Aélendil, et lui sourit, tout aussi moqueur. Mais il ne lui manquait pas de respect, bien entendu. Il ne faisait que lui demander son avis. Après tout, elle était elle qui dirigeait l'Ordre de son royaume...
Aélendil
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MessageSujet: Re: Dépit qui ne peut être avoué. Dépit qui ne peut être avoué.  Icon_minitimeSam 9 Mar - 12:01

Aélendil observait l'homme. Il était encore assis, dos à elle, ne semblant même pas prêter attention à la flèche qui aurait tout aussi bien pu le tuer si l'elfe l'avait voulu. Il ne bougeait pas, calme, tout à fait paisible et serein. Puis la flèche aux plumes bleues revint dans le carquois de la magicienne. Cela lui arracha un sourire. Etait-ce une proposition de défi ? Ranger sa flèche, comme si de rien était. Certes les projetciles sont précieux, et mieux vaut ne pas les perdre, mais elle pouvait le faire seule. Puis, enfin, il se leva. Doucement, prenant son temps, comme s'il n'y avait pas une elfe derrière prête à décocher une seconde flèche sûrement plus mortelle que la première. Il la regarda. Lui aussi avait une capuche bien sûr, et Aélendil ne voyait rien d'autre qu'un sourire narquois. Cela aurait pu l'iriter, mais elle trouvait que ce sourire était plus charmant que tous les autres. Alors lentement, elle dévoila son visage, ôtant la capuche de sa tête, laissant tomber ses cheveux d'argent en cascade. Ses yeux bleus fixèrent deux point invisibles dans l'obscurité de la cape : des yeux. Elle n'aimait pas parler à quelqu'un sans voir son regard. Mais bon, elle ferait avec.

Saroumane n'était pas mon ami. Et cet endroit était encore moins me refuge. Je ne suis là que pour un simple pélerinage. La magie présente ici est puissante, et si l'on sait puiser au plus profond de soi-même... Le passé resurgit. Un passé différent pour tous. Mais un passé qui vous brûle les entrailles...

Il ôta sa capuche, révélant des prunelles vert foncé. Le type au style bien étrange s'était avancé un peu dans la ruines, fixant toujours l'elfe avec une expression presque sadique. Ses cheveux blonds volaient au vent. A vrai dire, ils ne lui allaient pas. Il avait l'air d'un homme mauvais et perfide alors que le blond est le symbole des anges, de ce qui est bon. Un paradoxe vivant, même s'il ne s'agissait là que de jugements sur une apparence... une apparence qui était trop poussée pour être fausse !

Il serait impoli de vous demander ce que vous voyez ici. Mais il en est tout autant de saluer quelqu'un en décochant une flèche dans sa direction...

Aélendil sourit. Un sourire ironique en fait. Elle le suivit parmi les runies, à un endroit où peu de bouts de tour étaient tombé, comme si cet endroit avait été épargné par le carnage des Ents. Et puis la tour abandonnée était tombée de vieillesse. C'est tout ce qu'elle méritait. La jeune elfe se dirgiea vers le blond, il portait un bâton lui aussi. Un autre magicien donc... Doucement elle le frôla à l'épaule et se retourna en tourbillonnant, son propre bâton dans sa main. Allait-elle l'attaquer ? L'éclat vert n'inspirait rien de bon et lui rappelait étrangement une chose, même si elle n'en était pas sûre du tout. Les magiciens étaient-ils tous aussi puissants que ceux d'Angmar ? Elle n'en avait aucune idée, mais la pensée de mourir face à un type étrange lui déplaisait fortement.

Il est dit... qu'ici. Sur ce sol... Un Orbe de Palantir était disposé. Saroumane ne savait apparemment pas que les objets utilisés par Sauron lui-même ne devrait pas être des jouets. On ne laisse pas tomber un Palantir par mégarde. N'importe qui pourrait tomber dessus. Mais c'est justement ce qui en fait son intérêt... Qu'en dites-vous?

Le regard bleu de l'elfe s'assombrit. Il se foutait d'elle là ou quoi ? Apparemment un peu puisque lorsqu'il lui fit face il souriait, aussi moqueur qu'un de ces magiciens qui faisaient des feux d'artifices pour amuser la galerie. Aélendil n'aimait ce genre là : Gandalf par exemple. Il fumait l'herbe à pipe des Hobbits et en cela a perdu toute sa puissane... à juger qu'il en ait eu un jour. L'elfe détestait également Saroumane et le fait qu'il prenne les Palantirs pour des jouets ne la surprenait guère. Son sourire dégoûtant comme s'il ne s'était jamais lavé les dents... et ce qui le ridiculisait le pire c'était son combat contre Gandalf... deux magiciens d'un ordre renommé puissant qui se battait en donnant des coups dans le vide avec un bâton pourri. Deux clochards se battant pour un sou : Frodon et son anneau.
Aélendil fit la moue en repensant à cet enfant. Un peu plus et il n'aurait pas jeté l'Unique dans la lave. Maudit Gollum... Maudite Communauté... Maudits ennemis de Sauron...
D'un geste rageur, elle fit exploser un des bout de tour avant de grogner en se détournant. Il vallait mieux pour elle qu'elle se calme.
Puis elle se retourna à nouveau, regardant l'autre magicien.


    - Saroumane était un imbécile... un magicien qui se bat comme un vieux clochard... je ne l'ai jamais aimé. Sauron n'a pas voulu m'envoyer à sa place, jugeant que le Blanc était plus sot et qu'il ferait toutes les tâches sans rechigner. Il nous a conduit à la destruction. Saroumane n'a jamais rien compris aux Palentirs, il pensait effectivement à des jouets très utiles. Peuh ! Les Palantirs sont des armes redoutables, intéressants car on peut facilement les trouver, lorsqu'ils sont égarés.


Aélendil leva la tête vers le ciel, vers le sommet de la tour. Mais lui aussi avait dégusté et était tombé. Il n'y avait plus rien qu'un tas de ruines à l'emplacement de l'ancienne forge à Orques, Uruk-Haï, Wargues... Il n'y avait plus rien désormais. Plus qu'une ruine désintéressante. Des jardins qui repoussaient. Ils étaient tout de même plus beaux que ce que Saroumane avait pu faire. Les forges avaient leur mérite dans la bataille, mais les jardins luxuriants avaient presque manqué à l'elfe pendant un temps. Tout rentrait dans l'ordre en Isengard, et c'était tant mieux.


    - Dîtes moi, Magicien, quel est votre nom ? Le mien est Aélendil Landolien, fille d'Alyv, même si j'ai renié mon nom et ma famille. Voyez-vous, j'aimerais connaître votre identité avant de vous tuer, ainsi me sera-t-il possible de prévenir votre éventuelle famille.


Dans un sourire sadique, elle se recula, ôtant sa cape et la faisant disparaître pour plus de liberté de mouvement. Peut-être qu'elle mourrait avant lui, peut-être, c'était un risque. Mais si il causait sa mort, Nóndmar Dúm reprendrait le flambeau de l'Ordre d'Angmar. Au moins, il y avait du positif. Sans hésiter une seconde, elle pointa son bâton vers lui, attendant qu'il réponde avant de lui envoyer un sort.
Nóndmar Dúm
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MessageSujet: Re: Dépit qui ne peut être avoué. Dépit qui ne peut être avoué.  Icon_minitimeMar 12 Mar - 2:17

Il avait énervé Aélendil, s'il jugeait par son regard s'assombrissant d'un coup, à la mention de Saroumane et du Palantir. Il souriait toujours, car il aimait qu'une femme tombe dans son petit jeu. Le chat et la Souris. Et pour le moment... C'était lui la Souris, et il n'attendait qu'une chose: que la jeune femme lui coure après, énervée au plus haut point. En tant normal, il n'aurait jamais joué avec elle. Mais puisqu'elle le rencontrait sous Adwaedric, autant s'amuser... Faire exploser une des ruines de la Tour Blanche fit rire doucement l'elfe noir. Un rire froid, sans saveur, mais pourtant dans lequel on sentait une pointe d'amusement. Son sourire tout aussi charmeur le prouvait, et ses yeux brillaient d'un éclat malin qui lui allait à ravir. Passant une main dans ses cheveux blonds, il jouait doucement avec l'une des mèches noires qui étaient dispersées, regardant toujours la magicienne, se délectant de ce qu'il voyait.

- Saroumane était un imbécile... un magicien qui se bat comme un vieux clochard... je ne l'ai jamais aimé. Sauron n'a pas voulu m'envoyer à sa place, jugeant que le Blanc était plus sot et qu'il ferait toutes les tâches sans rechigner. Il nous a conduit à la destruction. Saroumane n'a jamais rien compris aux Palentirs, il pensait effectivement à des jouets très utiles. Peuh ! Les Palantirs sont des armes redoutables, intéressants car on peut facilement les trouver, lorsqu'ils sont égarés.

Aélendil leva la tête, et Adwaedric put profiter du spectacle de sa jugulaire. Il aurait aimé la lui mordre de tout ses forces pour que le sang s'écoule... Pour goûter au liquide sacré de cette jeune femme si belle, et si... démoniaque. Mais le moment n'était pas là. L'endroit non plus d'ailleurs. Si Aélendil aimait faire exploser des ruines, l'elfe noir, lui, fit faner la plante qui se trouvait à ses pieds d'un simple mouvement de poignet, comme s'il aspirait la vie de cette pauvre petite fleur n'ayant absolument rien demandé. Une masse informe, la vie de la fleur était dans sa main tel un spectre, et il joua avec quelques secondes, le temps qu'Aélendil lui fasse une semi-déclaration de guerre. Là, souriant de toutes ses dents, blanches et éclatantes, il rendit la vie à cette fleur si fragile, qui semblait pousser un soupir lorsqu'elle fut maîtresse de son âme.

- Dîtes moi, Magicien, quel est votre nom ? Le mien est Aélendil Landolien, fille d'Alyv, même si j'ai renié mon nom et ma famille. Voyez-vous, j'aimerais connaître votre identité avant de vous tuer, ainsi me sera-t-il possible de prévenir votre éventuelle famille.

Ôtant sa cape, et le regardant tel un bout de chair, Nóndmar Dúm se pourlécha les lèvres, mais ne bougea pas d'un centimètres. Pour lui, qu'elle soit en garde et qu'elle soit à deux doigts de lui lancer un sort ne l'intéressait guère. Pour le moment. Il ne pouvait retirer sa cape, sous peine de dévoiler son épée... Qui était beaucoup trop familière pour la jeune elfe. Même s'ils ne se côtoyaient que peu, elle restait d'Angmar, et donc, connaissait les dires qui traînaient au sujet de l'épée du Seigneur Nóndmar Dúm. C'était un risque à ne pas prendre.[

Vous êtes bien impétueuse, jeune fille. Vous mesurez à un mage plus âgé... C'est une chose que j'aime beaucoup. L'ambition, le courage, la haine... Vous me plaisez, Aélendil Landolien, et c'est pourquoi je sied me présenter à vous. Je me nomme Adwaedric, fils d'Asaedirc. Mon nom je ne m'en souviens pas. J'ai tout renié pour devenir mage, il y a bientôt plus de 2000 ans... Vous voulez me tuer? Et bien, pour commencer, apprenez à regarder où vous mettez vos pieds.

Il sourit, et le sol, faussé, fit apparaître le vrai piège, dissimulé sous une illusion. Des serpents particulièrement venimeux venaient enserrer doucement les pieds de la jeune magicienne pour la maintenir au sol, tandis que d'autre encore montaient doucement pour venir lui attraper les poignets. C'était un sort basique, dirons-nous, pour une femme comme elle. Il commençait gentiment. Et il souriait toujours, lui faisant un petit clin d'oeil. A la moindre attaque directe venant d'elle, il disparaitrait comme le vent pour ré-apparaître à quelques mètres derrière elle... Ce qui pimenterait un peu le jeu...
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MessageSujet: Re: Dépit qui ne peut être avoué. Dépit qui ne peut être avoué.  Icon_minitimeMar 12 Mar - 21:51

Aélendil attendait, guettant la moindre réponse du mage. Elle ne le laisserait pas trop parler, quatre phrases tout au plus. A moins que sa politesse elfique ne la rattrape et lui fasse perdre un temps précieux. Malheureusement, c'est ce qu'il se passa. Absorbée par les paroles d'un être si charmant, elle en oublia qu'elle désirait essayer de le tuer. Cette patience involontaire lui fut, non pas fatale, mais pas bénéfique non plus.


Vous êtes bien impétueuse, jeune fille. Vous mesurez à un mage plus âgé... C'est une chose que j'aime beaucoup. L'ambition, le courage, la haine... Vous me plaisez, Aélendil Landolien, et c'est pourquoi je sied me présenter à vous. Je me nomme Adwaedric, fils d'Asaedirc. Mon nom je ne m'en souviens pas. J'ai tout renié pour devenir mage, il y a bientôt plus de 2000 ans... Vous voulez me tuer? Et bien, pour commencer, apprenez à regarder où vous mettez vos pieds.


 


La jeune elfe ne sentit pas le coup venir. Pourtant elle aurait dû s'en douter au plus haut point. Le sol n'était en fait qu'une illusion, très certainement créée par la magicien. En fait, il en était le responsable et elle le savait. Que croyait-il ? Qu'elle allait paniquer et tuer un à un ces serpents ? Afin qu'ils reviennent plus nombreux, plus gros ou encore plus venimeux ? La prenait-il pour une elfe sans cervelle ne sachant se servir de sa cervelle bien placée. Ses yeux devinrent rougeoyant tels des flammes venant tout droit du volcan. Bien que la montagne du Destin ait été abandonnée en quelque sorte, une crevasse s'étendant devant les portes noires.
Au début, Aélendil chercha à briser le corps des serpents afin qu'ils la lâchent, mais sa pensée n'était pas suffisante pour leur faire lâcher prise. Alors fermant les yeux, elle se laissa aller, oubliant tout. Y compris le vent dans les arbres et l'odeur de l'herbe. Elle ne pensait plus à rien, ni même aux corps visqueux qui ondulaient sur sa peau, resserrant leur étreinte autour de ses membres, laissant des traces rouges, comme les liens d'une corde déchirant la peau, brûlant même.
Elle se laissa emporter, oubliant jusqu'à son être. Ne sachant plus son nom ni même son prénom. Il n'y avait plus rien dans son esprit, comme si la mort elle-même l'avait prise. Emportée, elle descendit dans les entrailles de la terre, s'enfonçant jusqu'au cou. Puis elle disparut sans laisser de trace. Etait-ce là son destin ?
Etait-ce là la fin de ce sort ? La dirigeante de l'Ordre d'Angmar était-elle faible au point de se laisser vaincre ainsi ? Si triste et pourtant si bref. Ce moment ne sut durer. Etait-elle partie à jamais. Oublier n'est pas bon, mais s'oublier soit même l'est encore moins dit-on...

On aurait pu la croire morte. Ne la voyant revenir par aucune porte.
Et pourtant, elle qui était une fleur pouvait vivre quelque chose de meilleur.
Un avenir heureux, parmi les dieux ?
Ce n'était pas pour elle, pas plus qu'une sombre stèle.
Les serpents au sol s'effondrant, formant soudain une mare de sang. Répugnant...
Le ciel était bleu au-dessus d'eux. Meveilleux...
Plus de coeur plus d'odeur. L'horreur laissant place aux couleurs. Tout était aussi calme que le bonheur.
Puis soudainement, elle sortit calmement. Des entrailles de la terre pour s'élever dans les airs.
Ses yeux s'ouvrirent. Deux prunelles bleues d'un éclat gracieux.
La mort n'était pas son sort. Victorieuse, et pourtant elle ne fit sonner aucun cor.
Silencieuse, elle afficha dans ses yeux une lueur malicieuse.
Dans un ruban de nuage semblable au Styx, un oiseau apparut, un phénix.
Et sur son bâton, il fond, répendant le feu sans aucun son.
Des flammes ardentes, croquantes.
Et une rouge boule, qui souffle comme la houle.

Voilà donc ce feu, sortit tout droit d'un phénix qui comme un aigle a le désir brûlant de prendre ce magicien entre ses serres fumantes.
Peut-être allait-il s'enfuir, esquiver. Peut-être que du haut de la plus haute ruine, Aélendil mourrait, s'écrasant au sol. Elle espérait juste vivre pour admirer une dernière fois cet homme, voir s'il venait auprès d'elle afin de la contempler à l'agonie.
Puis elle fermerait les yeux. Pour de bon.
"Il n'y a rien d'autre pour toi ici. Hormis la mort." Les mots d'Elrond à Arwen lui vinrent en tête. Cela s'était passé il y a 29 ans. Mais Aélendil pouvait entendre des voix du passé, un capacité aquise à force de contempler le miroir... Une capacité utile mais parfois gênante.

Il n'y a rien pour toi Aélendil ? Hormis la mort ? Il y a quelque chose. La mort pour la magicienne est une chose qu'il lui faudra affronter.
Elle attendit. Son sort allait-il faire son effet ? Ou non...



[HRP : pour ce qui ressemble à un poème, désolée, la musique m'a entraînée xD Donc navrée si tu n'aimes pas ^^"]







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Dépit qui ne peut être avoué.

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